Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016
Boquila trifoliolata (LARDIZABALACÉES) est une liane d’Amérique du Sud, dont la morphologie foliaire s’adapte aux arbres sur lesquels elle grimpe.
La plante peut adopter les tailles, contours et couleurs de 12 espèces sur lesquelles elle pousse – et, bien sûr, changer de forme en passant d’un arbre sur un autre !
Les premières observations suggèrent que cette stratégie de mimétisme limite la prédation par les insectes herbivores – mais ne suggèrent pas une explication pour les moyens de la plante de « savoir » sur quelle plante elle se trouve !
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 22 février 2013
vrilles de Lathyrus latifolius et Lathyrus aphaca (Herbier pédagogique Paul-Robert TAKACS)
Chez Lathyrus latifolius, les stipules sont petites, la 1re paire de folioles des feuilles composées imparipennées sont foliacées, est les vrilles représentent la 2nde paire de folioles et la foliole terminale : les vrilles sont homologues du rachis + folioles terminales.
Chez Lathyrus aphaca, les stipules sont grandes et foliacées, alors que chaque vrille représente le rachis de chaque feuille imparipennée transformé : les vrilles sont homologues du rachis.
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 4 novembre 2012
Au sommet de la jeune tige de ce jeune arbre encore en sous-bois, qui est le futur tronc en puissance d’un grand arbre, les feuilles opposées-décussées ont des dimensions et (grâce aux longueurs de leurs pétioles) des positions qui permettent à chacune d’accéder à un maximum de lumière :
Or, puisqu’à la base de chaque feuille il y a un bourgeon axillaire, les futures ramifications sur le tronc (branches maîtresses) hériteront de la disposition des feuilles ; d’ailleurs, la dimension des feuilles allant avec la dimension donc le tonus des bourgeons axillaires, elles annoncent le développement qu’auront les branches maîtresses correspondantes : et la lumière fut !
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 18 novembre 2010
en vrac : forme générale, forme de la base et forme du sommet de la feuille :
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 14 juin 2010
À l’aisselle de chaque feuille il y a un bourgeon ; à l’aisselle de chaque feuille qui a vécu, et qui est retournée à la terre, il y a eu un bourgeon aussi.
Une plante (et pas seulement les arbres) a donc autant de bourgeons qu’elle a porté de feuilles.
Une double soustraction doit être faite pour être tout-à-fait exact :
- les bourgeons qui ont donné des fleurs ont été consumés par le virage reproducteur qu’ils ont pris ;
- certains bourgeons sont morts -de mort naturelle ou moins naturelle.
Un bourgeon est en effet susceptible de :
- attendre de fonctionner, quand il aurait été sollicité par tel ou tel événement (branche cassée, coup de sécateur…) : ce sont les bourgeons latents (et non pas dormants : la dormance c’est autre chose…) ;
- végéter = donner des branches uniquement feuillées : c’est le cas des bourgeons à bois ;
- se sexualiser = donner une / des fleurs (donc, après pollinisation, un / des fruits) : on qualifie de tels bourgeons de boutons ou bourgeons à fleurs.
La sexualisation constitue un point final dans la vie d’un bourgeon : la floraison / fructification consume. En lieu et place d’une fleur / fruit de Magnolia grandiflora, il ne restera à voir en fin d’année qu’une cicatrice laissée par le fruit tombé. La suite du développement du rameau se fera forcément par ramification issue de bourgeons sous-jacents à la cicatrice.
C’est ce qui explique cette belle ramification très régulière chez Magnolia stellata par exemple. Il en est de même chez les Cornouillers (dits) à fleurs : Cornus kousa, C. nuttallii, C. florida :
Plus un bourgeon a été longtemps en latence, plus il aura tendance à évoluer vers la mort. Statistiquement, les risques de mortalité tels qu’une piqûre d’un insecte, une attaque virale, bactérienne ou fongique, une sécheresse, la foudre, le froid… augmentent avec le temps.
Inversement, a fortiori quand un l’élagage a été mal fait (manque de respect majeur au modèle architectural de la plante), les bourgeons latents restés en vie se réveillent et cherchent à redonner un arbre. On appelle réitérations traumatiques les tiges qui apparaissent dans de telles conditions, par exemple dans le cas de la taille en têtard :
Publié dans 09. MORPHOLOGIE VÉGÉTALE, 1. arbres : phanérophytes, 3. feuilles | Pas de Commentaire »