HEPATICAE
Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 août 2015
Résistance des lichens vis-à-vis des conditions environnementales
Les lichens ont la capacité de résister à une forte déshydratation : certains peuvent vivre avec une teneur en eau de 2 %. Cette résistance provient surtout du mycobionte, qui sécrète des polysaccharides autour de l’hyphe, créant ainsi une zone qui piège l’eau sous forme colloïdale. De plus, les lichens accumulent des polyols, qui font réserve d’eau. La reprise du métabolisme après une sécheresse est très rapide : le lichen retrouve ses capacités métaboliques en 5-30 minutes après réhydratation.
Les lichens peuvent également survivre à des variations de température importantes pouvant aller de -70 à +70 °C (tests en laboratoire).
Lichens & pollution de l’air
Les lichens, plus exactement certaines espèces, sont utilisés, notamment en contexte urbain, comme indicateurs de qualité de l’air.
Le champignon accumule des polluants jusqu’à la dose léthale. Quand le champignon meurt, le lichen meurt.
Apercevoir des lichens (vivants), et a fortiori une diversité d’espèces, est donc globalement bon signe.
La présence d’espèces nitrophiles indique au contraire la présence d’oxydes d’azote. En zone très polluée, on trouve surtout des lichens crustacés, en zone moyennement polluée surtout des fruticuleux, en zone peu polluée, essentiellement des foliacés et des fruticuleux.
Lichens & conditions extrêmes
En 2005, deux espèces de lichens ont été envoyées dans l’espace et exposées au vide durant deux semaines. Les résultats montrent que, de retour sur terre et après réhydratation, les lichens survivent à ces conditions extrêmes (dessiccation, températures très basses, UV intenses et rayonnements ionisants. Comparés à des témoins restés sur Terre, ils ne présentaient quasiment aucune altération de leur structure.
Publié dans 1. Algues, 6. aux champignons, 8. à la pollution | Pas de Commentaire »
Posté par Paul-Robert TAKACS le 13 juillet 2014
Les lichens sont des organismes symbiotiques. Chaque espèce de lichen est composée :
- à hauteur de 90%, d’une espèce de champignon : le mycobionte
- d’un organisme chlorophyllien (cyanobactérie ou algue verte) : le phytobionte
Classification
La reproduction « sexuée » du lichen est celle du mycobionte. C’est notamment pourquoi les lichens sont classés dans le phylum des Fungi.
Avantages partagés de la symbiose
Dans le cadre de la symbiose :
- le mycobionte fournit le support et la protection (le phytobionte est inclus), des sels minéraux (solutés issus des eaux de pluie ou provenant de la dissolution du substrat par des acides organiques excrétés par le champignon), un contexte humide (une pression osmotique élevée, assurée par l’arabitol et le mannitol, limite la déshydratation du thalle) et facilite probablement l’alimentation du phytobionte en CO2 ;
- le phytobionte fournit des molécules organiques résultant de sa photosynthèse (amidon chez la plupart des espèces, composés lipidiques chez les Trentepohliales) : de l’ordre de 20 à 30 % des nutriments sont rétrocédés au mycobionte.
Évolution
Les plus vieux fossiles de lichens datent du Cambrien (env. -541 à -485,4 millions d’années). Ils ont compté parmi les premières espèces à être sorties des eaux.
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 30 mai 2014
Discutons des goûts et des couleurs
On pense au début que les animaux herbivores mangent sans discernement. Un minimum d’attention permet de se rendre compte du contraire : dans une pâture, les herbivores dédaignent obstinément certaines plantes et pas forcément que les chardons épineux. En fait, comme pour nous, les herbivores et plus généralement les phytophages, ont leurs goûts, autrement dit leurs échelles de préférences, et leurs dégoûts. De manière complémentaire, pour telle ou telle espèce ou groupe d’espèces animales, certaines parties de plantes, à un certain stade de développement, s’avèrent répulsives, toxiques, voire mortelles – et ça, les animaux le savent très bien. Les (des ?) oiseaux peuvent manger des baies de belladone qui, nous nous procurent des troubles graves voire nous tuent à coup sûr à une certaine dose. Les intoxications d’animaux par des végétaux adviennent essentiellement quand on oblige les animaux à manger des parties de plantes toxiques.
La plupart des espèces animales se nourrissent de plusieurs espèces végétales, du même genre botanique ou pas. D’autres ne peuvent se développer que si elles ont l’occasion de se nourrir de certaines espèces végétales (le cas échéant de différentes espèces du même genre ou de genres botaniques proches), voire d’une espèce végétale et une seule. Dans ce dernier cas, on parle de plante hôte spécifique. De tels couples espèce végétale / espèce animale soulève la question de la coévolution plantes > animaux > plantes.
Petite étude plantes & papillons
Pour plusieurs espèces de papillons, les chenilles se nourrissent indifféremment de différentes espèces végétales, mais en général dans un groupe botanique donné. Par exemple :
1. les Chenilles du Flambé / Iphiclides podalirius se nourrissent de différentes espèces, appartenant à des genres différents d’une même famille : celle des ROSACEES : Prunellier / Prunus spinosa, Cerisier à grappes / Prunus padus, Aubépines / Crataegus sp. pl., Pêcher / Prunus persica, Amandier / Prunus dulcis.
De la même manière, se nourrissent de différentes espèces, appartenant à des genres différents, d’une même famille des GRAMINÉES / POACEAE, les chenilles de :Amaryllis / Pyronia tithonus, Demi-deuil / Melanargia galathea, Hespérie de la Houlque / Thymelicus sylvestris, Mégère / Lasiommata megera, Myrtil / Maniola jurtina, Procris / Coenonympha pamphilus, Silène / Brintesia circe, Tircis / Pararge aegeria.
2. Les chenilles du Paon du jour / Aglais io, se nourrissent de plusieurs espèces appartenant à des genres différents d’une même famille botanique (Ortie dioïque / Urtica dioica / URTICACEES, ou, en cas d’absence de l’ortie sur certaines îles méditerranéennes : Pariétaire officinale / Parietaria officinalis / URTICACEES) ou de familles botaniques réputées proches (Houblon / Humulus lupulus / CANNABACEES).
3. Les chenilles des Cuivrés / Lycaena sp. pl. se nourrissent de différentes espèces d’un même genre : Oseille / Rumex sp. pl. / POLYGONACEES.
En revanche, un certain nombre d’espèces de chenilles ne se nourrissent que d’une seule espèce végétale. En l’absence de cette espèce, la chenille meurt de faim : à la fin, le papillon ne volera pas.
Bourdaine / Rhamnus frangula / RHAMNACEES > Citron / Gonepteryx rhamni
Chou-rave / Brassica oleracea var. gongylodes L. / BRASSICACEES > Piéride de la Rave / Pieris rapae
Fenouil / Foeniculum vulgare / APIACEES > Machaon ou Grand porte-queue / Papilio machaon
Gaillet gratteron / Galium aparine / RUBIACEES > Moro sphinx ou Sphinx du caille-lait / Macroglossum stellatarum
Ortie / Urtica dioica / URTICACEES > Carte géographique / Araschina levana, Petite tortue ou Vanesse de l’Ortie / Aglais urticae, Robert-le-Diable / Polygonia c-album, Vulcain / Vanessa atalanta.
Publié dans 3. aux herbivores, 4. aux autres ravageurs, 40. ÉVOLUTION DES PLANTES | Pas de Commentaire »