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SYNOPSIS DES PRINCIPALES FAMILLES BOTANIQUES DE PLANTES A FLEURS DE FRANCE METROPOLITAINE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 23 juin 2014

Pour reconnaître une plante, il faut avoir appris à la connaître :-) Et pour faire connaissance avec les plantes, ce que je recommande, c’est de le faire au fur et à mesure du calendrier des floraisons. Comme il y aura des mois creux, on pourra poursuivre dans les serres ou… réviser à partir de l’herbier !

Voici ce que j’ai rencontré dans ma promenade du 26 avril 2015 : Galium aparine, Hyacinthoides non scripta, Euphorbia cyparissias, Fragaria vesca, Anchusa cf. arvensis, Anthriscus sylvestris, Lepidium draba :

actualités du 26 avril 2015 (photo Paul-Robert TAKACS)

actualités du 26 avril 2015 (photo Paul-Robert TAKACS)

Pour moi, reconnaître est resté indissociable de la chaîne d’opérations complète : récolter lors d’une excursion > nommer sur le frais autrement dit déterminer avec une flore > faire sécher > mettre en herbier.

J’estime que je passe en tout de l’ordre de 1 heure avec chaque plante : tout le long, son nom me trotte dans la tête, donc je l’ »imprime ». Au fond de moi, j’associe plus ou moins consciemment son nom à une combinaison spécifique de caractères. A la longue, je ne pourrai plus trop pas dire avec des mots à quoi je reconnais telle espèce : j’en dirai « je ne sais pas à quoi, mais je la reconnais ».

En fait, il convient de se méfier de la reconnaissance. Car, quand on ne prend pas assez de temps pour une plante, on l’assimile par facilité à une espèce qu’on pense connaître. Or, en faisant fonctionner une clef de détermination, on pourrait se rendre compte qu’il s’agit d’une sous-espèce, d’une variété, voire d’une autre espèce, proche – ou pas ! Moralité : prendre le temps, déterminer, au lieu de faire de la reco’

Pour dégrossir, concernant les plantes à fleurs, on peut reconnaître assez facilement la famille en observant quelques caractères simples :

synopsis d'identification des principales familles botaniques de métropole

synopsis d’identification des principales familles botaniques de métropole

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QU’EST-CE QUE C’EST QU’UNE FAMILLE BOTANIQUE ? QU’UN GENRE ? QU’UNE ESPÈCE ?

Posté par Paul-Robert TAKACS le 22 juin 2014

Une famille est composée de plusieurs genres. Les genres sont composés de plusieurs espèces. Les espèces sont composées d’un ensemble de populations d’individus. À part les individus qui composent les populations d’une espèce, toutes les catégories de classification de niveau supra-spécifique sont des notions : l’espèce, le genre et la famille (sans compter les Ordres, les Classes, les Embranchements…) sont des notions. Seuls les individus d’une espèce sont des objets palpables -objets un peu particuliers : ce sont des objets vivants.

On définit une espèce comme l’ensemble des individus inter-féconds, c’est-à-dire capables de se reproduire ensemble. (On perçoit déjà les sous-entendus génétiques de cette définition : ne peuvent s’apparier que des patrimoines génétiques hautement comparables. On vient de définir implicitement le pool génétique de l’espèce et les barrières génétiques qui délimitent ce pool par comparaison à d’autres pools génétiques d’autres espèces.) Peut-être faudrait-il ajouter à cette définition la fin de phrase …se reproduire ensemble naturellement, c’est-à-dire notamment sans intervention humaine d’aucune sorte.

L’ensemble des espèces qui ont un ensemble suffisant de caractères à la fois (1) en commun et (2) originaux, forment un genre. Un genre est défini par une conjonction de caractères originaux. L’image ci-dessous montre une partie de la diversité générique dans la famille des LABIÉES :
labiatae.gif

Théoriquement, au sein d’un même genre, 2 individus issus de 2 espèces différentes (et a fortiori de genres différents, de familles différentes, etc.) ne peuvent pas se reproduire ensemble. La barrière génétique autour de l’espèce a pour manifestation qu’un grain de pollen d’une espèce ne peut germer que sur un pistil de la même espèce, parce qu’il a présenté la signature moléculaire de l’espèce : les plantes sont en avance sur la carte d’identité biométrique ! Cependant, dans les faits, des reproductions (pollinisations) inter-spécifiques peuvent se produire dans la nature, même spontanément. 3 issues possibles à la pollinisation inter-spécifique :
-la pollinisation va à son terme (germination du grain de pollen), mais aucune graine (viable) ne se forme ;
-formation de graines viables, donnant des individus viables, mais stériles (sans descendance au-delà de cette 1re génération) ;
-graines viables, individus viables et féconds sur un nombre indéterminé de générations : Galeopsis X tetrahit (LABIÉES) est une espèce stable, issue de 2 espèces de Galeopsis (dont les noms m’échappent à cette heure).
Les horticulteurs obtiennent des prodiges de fécondations de 2 espèces d’un même genre, qui ne sont pas inter-fécondes dans la nature : le Platane utilisé en alignement (Platanus X acerifolia, PLATANACÉES) est un hybride stable (à l’image du G. X tetrahit de plus haut), issu du croisement du Platane d’Orient (P. orientalis), originaire du Péloponèse (Grèce), et du Platane d’Occident (P. occidentalis), originaire d’Amérique du Nord : on voit comment l’Atlantique empêchait leurs amours. Et pourquoi la culture simultanée des 2 parents de l’hybride en pépinière a permis l’apparition spontanée de l’hybride.

L’ensemble des genres à caractères communs et originaux forme une famille botanique.
Là encore, la pollinisation de l’espèce d’un genre par celle d’un autre genre d’une même famille ne devrait pas se produire, mais s’est produite quand même en horticulture : à quel point a-t-il fallu forcer l’heureux événement ? Je l’ignore. Toujours est-il qu’on dispose en culture de genres hybrides tels que X Brassocattleya (Brassaya X Cattleya, ORCHIDACÉES), X Osmarea (Osmanthus X Phyllirea, OLÉACÉES), X Mahoberberis (Mahonia X Berberis, BERBÉRIDACÉES)…

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EXEMPLE DE REMANIEMENT (QUI S’EXPLIQUE) DANS LES ANCIENNES FAMILLES BOTANIQUES : LA FAMILLE DES SCROPHULARIACÉES

Posté par Paul-Robert TAKACS le 21 juin 2014

Dans sa nouvelle acception, la famille des SCROPHULARIACÉES contient encore fatalement les plantes de son genre porte-nom : Scrophularia, les Scrophulaires. Elle garde encore les Molènes (Verbascum) et les Buddlejas (Buddleja).

SCROPHULARIACEAE s.nov. (dessin Paul-Robert TAKACS)

Mais pour le reste…

  • Anarrhinum, Antirrhinum, Asarina, Digitalis, Linaria, Veronica… > PLANTAGINACÉES
  • les hémi- ou holo-parasites dont Euphrasia, Melampyrum, Odontites, Orobanche, Pedicularis, Rhinanthus > OROBANCHACÉES

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A VOIR ABSOLUMENT AUX SERRES D’AUTEUIL (Paris 16e) EN CE MOMENT

Posté par Paul-Robert TAKACS le 24 mars 2014

Pseudobombax (MALVACEAE, subfam. Bombacoideae) en fleurs dans la serre mexicaine :-P !

Pseudobombax sp.

Pseudobombax sp.

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FAGACEES : famille des Chênes, Hêtres, Châtaigniers…

Posté par Paul-Robert TAKACS le 29 août 2013

FAGACEES : famille des Chênes, Hêtres, Châtaigniers... dans F fagaceae-castanea-sativa-version-2-233x300

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