L’HERBIER NATIONAL

Posté par Paul-Robert TAKACS le 29 novembre 2013

C’est un trésor national injustement méconnu. Le plus grand échantillonnage de la flore planétaire est français ! Quelque huit millions de plantes, de champignons, d’algues, de lichens, rapportés des innombrables expéditions lancées durant des siècles à travers le monde, dorment, desséchés pour la plupart, dans les armoires du 16, rue Buffon, à Paris , le bâtiment de la Galerie de botanique du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)…

lire l’article complet sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/11/25/au-c-ur-du-plus-grand-herbier-du-monde_3520005_1650684.html

Publié dans a. visites guidées, sorties, randonnées, constitution & recherche sur les Herbiers, f. participer aux portes ouvertes, g. visiter des collections végétales | Pas de Commentaire »

L’Herbier National du Muséum finit de se moderniser

Posté par Paul-Robert TAKACS le 23 août 2013

L’herbier du Muséum national d’histoire naturelle, le plus riche au monde avec son homologue britannique de Kew, va reverdir grâce à un important programme de modernisation et d’informatisation qui doit lui permettre de maîtriser le spectaculaire développement de ses collections.

Le majestueux bâtiment du Jardin des Plantes, construit dans les années trente, est depuis longtemps arrivé à saturation : conçu pour héberger au maximum 6 millions d’échantillons, il en abrite aujourd’hui 10 millions.

Ses trois galeries de 70 mètres abritent d’interminables rangées de casiers : 42.000 au total, tous pleins jusqu’à la gueule.

L'Herbier National du Muséum finit de se moderniser dans constitution & recherche sur les Herbiers herbier-national-a-moderniser-300x225

Le Muséum a reçu en don de nombreux herbiers dans les années 70, qui s’entassent dans les rares recoins disponibles, faute de place et de personnel suffisant pour les classer.

« Un vrai cadeau empoisonné », soupire Marc Pignal, le responsable de la botanique au Muséum. « Il faut incorporer toutes ces collections disparates. Actuellement, ce sont des boîtes noires : on ne sait pas ce qu’il y a dedans », relève-t-il, en montrant de la main des piles de documents jaunis.

Les travaux, qui devraient débuter début 2008, permettront d’augmenter la capacité de stockage des lieux. On en profitera pour réorganiser les collections par grandes familles de plantes, alors qu’elles sont structurées depuis les origines sur une base géographique. Cette refonte s’accompagnera d’une poursuite des efforts d’informatisation des collections.

Ramasser des plantes dans la nature, les faire sécher sur une feuille de papier, y apposer une étiquette précisant les conditions de la cueillette peut apparaître délicieusement désuet. C’est pourtant encore aujourd’hui un pilier de la systémique (la classification des espèces), science revenue sous les feux des projecteurs avec la montée des préoccupations sur la biodiversité.

Les collections du Jardin des plantes contiennent 400.000 « types », ces planches étalons qui servent de référence aux scientifiques du monde entier pour définir une espèce et qui font foi en cas de controverse.

Professeur à la retraite et mémoire de l’herbier national, Gérard Aymonin estime que les collections parisiennes permettent de caractériser « la moitié, voire les deux-tiers » des 270.000 espèces de plantes à fleurs connues.

Le Muséum doit pouvoir répondre aux demandes de consultation que lui adressent les chercheurs. Et il se flatte d’y apporter une réponse positive dans « 99% des cas », malgré l’aspect quelque peu « capharnaüm » des lieux.

La numérisation de la collection – avec un code-barre sur les planches – devrait faciliter la recherche des échantillons. Et leur photographie à très haute résolution, menée avec l’appui de mécènes étrangers, permettra leur consultation en ligne dans le monde entier.

800.000 documents sont désormais disponibles dans la base de données, dont 52.000 ont été photographiés. Une personne rodée parvenant à entrer jusqu’à 100 références par jour, il faudra encore bien des années pour terminer la numérisation de l’ensemble des collections…

Au Muséum, l’histoire naturelle rejoint souvent l’Histoire tout court. Les racines de l’herbier remontent à 1650, avec la collection de Joseph Pitton de Tournefort, botaniste au Jardin du roi. Le Muséum conserve tels quels plusieurs de ces herbiers historiques, souvent dans leurs cartonnages d’époque, pour l’éclairage qu’ils peuvent apporter sur la genèse de la pensée scientifique. Le musée parisien détient ainsi l’herbier « de Jean-Jacques Rousseau »… en fait acquis par le philosophe herboriste peu de temps avant sa mort.

source : article de l’A.F.P en date du 03/04/2007

Un goût d’effervescence en images : http://www.tela-botanica.org/actu/article5773.html

 

Publié dans constitution & recherche sur les Herbiers | Pas de Commentaire »

L’herbier historique de LAMARCK, numérisé, désormais accessible en ligne !

Posté par Paul-Robert TAKACS le 23 août 2013

L'herbier historique de LAMARCK, numérisé, désormais accessible en ligne ! dans 1. voyages de découverte lamarck-jean-baptiste

L’herbier de Jean-Baptiste LAMARCK (1744-1829) peut désormais être consulté en ligne !

Racheté par le Muséum en 1886 et conservé à l’Herbier National du Muséum d’histoire naturelle de Paris, cet herbier comprend plus de 19000 spécimens, rassemblés par Lamarck tout au long de sa vie grâce aux récoltes effectuées dans le monde entier par ses relations et correspondants, parmi lesquels les botanistes les plus célèbres de l’époque.

L’herbier de Lamarck numérisé regroupe aujourd’hui l’ensemble des liasses (paquets) 1 à 98 (la liasse n°7 n’existe cependant pas). Les images des planches sont présentées suivant l’ordre de rangement dans une liasse. Les liasses suivantes seront ajoutées au fur et à mesure des campagnes photographique. Chaque image contient un code barre unique qui permet la mise en relation de chaque photo avec l’enregistrement correspondant dans la base de données Sonnerat des herbiers du Muséum. Cette base est actuellement en cours de réalisation avec le concours de Marc Pignal (Herbier national P, Département de Systématique et Evolution , MNHN). Depuis cet espace, il est déjà possible d’associer les informations relatives à chaque spécimen photographié, et d’effectuer directement une recherche de spécimen dans la base de données Sonnerat.

Les images en ligne sont au format JPEG. Les planches ont été numérisées au Muséum National d’Histoire Naturelle par Vincent Leguy (Technicien CNRS), Delphine Usal (Technicienne CNRS) et Yuria Mizuta sous la direction scientifique de Pietro Corsi et Marc Pignal et sous la direction technologique de Stéphane Pouyllau (ingénieur CNRS) avec l’aide de la NumMobile développée au CRHST/CNRS.

Pour accéder à l’herbier :
1. rendez-vous à l’adresse : http://www.lamarck.cnrs.fr/herbier.php
2. cliquer l’image en bas du texte

Il vous sera possible de consulter liasse après liasse, d’agrandir les images des planches et accéder aux données d’informatisation !

Publié dans 1. voyages de découverte, constitution & recherche sur les Herbiers | Pas de Commentaire »

 

msk6 |
Sciences de la Vie et de la... |
TPE cheval |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Art-mony paléo
| PARANORMAL
| Fredy KARKOUR