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ARGUMENTS POUR ET CONTRE LA BIODIVERSITE EN VILLE, NOTAMMENT DANS L’URBAIN DENSE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 mai 2016

Contre la biodiversité en urbain dense

 

  • « la ville à la ville et la nature ailleurs »

Se préoccuper de la biodiversité là où elle est davantage légitime. Priorité donc à la biodiversité dans le grand paysage : à la campagne, à la montagne, sur le littoral…

  • « si on veut de la biodiversité en ville, on consommera davantage d’espaces naturels »

En rendant les villes moins denses. Les constructions de grande hauteur seraient-elles la solution ?

  • « la biodiversité mange notre espace »

L’espace sanctuarisé pour la biodiversité est un espace où l’homme se sent exclus : c’est autant d’espace en moins pour les constructions, les infrastructures : voies, parkings, bureaux, centres commerciaux…

  • « économiquement et socialement, la biodiversité n’est pas une priorité »

A plus forte raison en temps de crise, les inquiétudes premières étant le logement, les infrastructures, l’économie…

  • « sauvegarder la biodiversité est coûteux… »
  • « … et peut-être pas efficace »
  • « la biodiversité est gênante, nuisible »

Nuisances ressenties, voire réelles : augmentation d’espèces entrainant des dégradations (déjections, détérioration du mobilier urbain), des phobies, des pathologies (allergènes ; parasites et vecteurs…). Dans des espaces verts urbains consacrés à la biodiversité, donc non éclairés, mais ouverts la nuit, amènent de l’insécurité dans les parcs.

 

Pour la biodiversité en urbain dense

 

  • les villes ont (aussi) une responsabilité dans la conservation de la biodiversité
  • services rendus par la biodiversité à la biodiversité

-      protéger la biodiversité renforce la biodiversité

-      amélioration de la robustesse de l’écosystème-ville

  • services rendus par la biodiversité aux individus, à la société

-      agrément : amélioration du paysage urbain

-      aménités récréatives et sociales

-      pédagogie, contact & connaissance du vivant, de l’environnement

-      amélioration de la qualité de vie et de la santé : diminution de l’effet d’îlot de chaleur urbain, amélioration de la qualité de l’air, de l’eau, du sol (phytoremédiation au sens large)

  • services rendus par la biodiversité au secteur économique

-      protéger la biodiversité peut être générateur d’emploi et de revenus

-      sujet transversal, fédérateur

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BASES DE DONNEES DES PLANTES SAUVAGES EN ÎLE-DE-FRANCE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 8 avril 2016

Vous connaissiez SERENA ? Oubliez-la : on est passés à CETTIA !

BASES DE DONNEES DES PLANTES SAUVAGES EN ÎLE-DE-FRANCE dans 1. inventorier pour connaître couv_cettiaidf-300x151

Si vous produisez des données d’observation de flore (telle espèce, à tel endroit, tel jour, par tel observateur), vous avez, tous désormais que vous soyez botaniste averti ou pas, la possibilité d’entrer vos observations sur une nouvelle base de données partagée : CETTIA.

Cette base en ligne correspond à un site de saisie et de consultation des données naturalistes (flore, mais aussi faune, mycètes…) produites en Ile-de-France.

La base accepte évidemment toutes les données portant sur des espèces indigènes, à plus forte raison les plantes régionales, qu’elles aient le statut de natives ou de naturalisées. Les espèces exotiques et variétés horticoles sont acceptées si elles sont subspontanées. Les plantes introduites, cultivées dans les jardins, mais ne s’en échappant pas, ne font pas partie du périmètre de la base. La validation des données se fait par les pairs.

Que vous entriez ou non des données, une fois inscrit, vous obtenez un droit d’accès aux données contenues dans la base, sauf les données cachées.

NATUREPARIF coordonne la migration sur CETTIA des données qui avaient été saisies sur d’autres bases de données institutionnelles, dont SERENA. C’est aussi l’agence qui organise régulièrement des formations à la prise en main de CETTIA, alors n’hésitez pas à vous inscrire !

FLORA : base de données de référence de la flore sauvage en Île-de-France

La base de données de référence, scientifique, dédiée à la flore « sauvage » d’Île-de-France, est FLORA. Au moins pour le moment, la saisie de données dans FLORA se fait exclusivement par les membres du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP).

Les données floristiques issues de CETTIA vont alimenter FLORA par trains réguliers de données, sans que CETTIA soit la seule source de données de FLORA, après validation des données par le CBNBP. FLORA n’est donc qu’une base de consultation. Il est possible d’y demander accès (droit de lecture).

Avertissement

Pour mémoire, CETTIA comme FLORA, ne rendent compte que de la part « sauvage » de la flore de la région, non de la totalité de la végétation. Notamment en ville, et à plus forte raison à Paris, vu la nature de la végétation des parcs & jardins, la nuance est de taille !

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BASES DE DONNEES NATURALISTES / FLORE EN ILE-DE-FRANCE : CETTIA

Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016

La connaissance de la flore passe entre autres par la production d’inventaires.

La base de données CETTIA se propose d’être désormais le lieu de synthèse des inventaires produits en Île-de-France.

page d'accueil de CETTIA Île-de-France

Ergonomique, conviviale, simple et participative, c’est un lieu de saisie des inventaires de tout un chacun, des cabinets d’étude, des naturalistes…

Contrairement à ses prédécesseurs, elle a pour a priori de donner une visibilité totale sur les données rentrées. SERENA par exemple, cloisonnait les données : ne donnait a priori de visibilité sur des données qu’à celui qui les avait produites.

Bonnes saisies à tous !

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RENCONTRE « CONTINUITES ECOLOGIQUES EN MILIEU URBAIN : RESULTATS DE RECHERCHE ET D’ACTIONS »

Posté par Paul-Robert TAKACS le 26 janvier 2016

jeudi 28 janvier 2016, Halle Pajol, Paris

J’ai l’honneur d’intervenir l’après-midi (voir programme plus bas), pour la Ville de Paris, dans cette journée d’échanges NATUREPARIF :-P

RENCONTRE

Les êtres vivants ont besoin de se déplacer au cours de leur cycle de vie pour se nourrir, se loger, se reproduire. Le brassage génétique entre individus au sein d’une même espèce implique cette possibilité de déplacement, de contact entre populations et communautés. Enfin, face aux aléas ponctuels comme aux changements fondamentaux, à l’instar des pollutions, de l’urbanisation ou du changement climatique, les espèces doivent aussi pouvoir se déplacer tout simplement pour rejoindre un habitat naturel au sein duquel elles pourront survivre.

L’habitat naturel de l’être humain du 21e siècle – la ville ou le village – ainsi que ses infrastructures de transport ou encore ses pratiques agricoles, sylvicoles et d’artificialisation des cours d’eau constituent des obstacles au déplacement de nombreuses espèces et amènent à considérer les passages restant disponibles comme des continuités écologiques plus ou moins fonctionnelles.

Si le concept est relativement bien connu pour les espaces ruraux, il est beaucoup moins bien étudié et connu pour le milieu urbain dense. C’est pourquoi Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, en partenariat avec l’Etat et la Région, co-porteurs du Schéma régional de Cohérence écologique (SRCE), vous propose de participer à une journée d’exposés et de débats réunissant naturalistes, chercheurs et techniciens :

Jeudi 28 janvier 2016
De 9h30 à 17h00
Halle Pajol / Auberge de Jeunesse Yves Robert, Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles mais inscription obligatoire via ce formulaire

Les résultats de travaux de recherche comme d’actions menées en Île-de-France mais aussi dans d’autres grandes agglomérations françaises nous permettront de mieux comprendre les phénomènes et les moyens d’agir pour favoriser des continuités écologiques urbaines fonctionnelles, afin de mettre en œuvre collectivement les mesures nécessaires, dans la cadre du plan d’action stratégique du SRCE.

 ———————————————————-

Programme complet :

9h00 : Accueil

9h30 : Ouverture

9h40 : Contexte et généralités

  • La biodiversité urbaine, quelles spécificités ? 
    Introduction générale sur la biodiversité urbaine et la trame verte et bleue en ville, Audrey Muratet, Natureparif
  • Caractérisation des oiseaux en ville 
    Frédéric Malher, CORIF
  • L’urbain dense dans le Schéma régional de Cohérence écologique en Île-de-France
    Jean-Marc Bernard, DRIEE Île-de-France

Echanges avec les participants

10h45 : Pause

11h00 : Différentes approches scientifiques pour concevoir des continuités écologiques et mesurer leur fonctionnement

  • Résultats de recherches menées en Île-de-France sur différents groupes taxonomiques 
    par Romain Julliard, directeur du laboratoire CESCO du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN)
    pour notamment les travaux suivants :
    - Expérience de relâchés de papillons dans Paris et la petite couronne, par Benjamin Bergerot, MNHN
    - Apport de la génétique pour évaluer les transferts de graines en milieu urbain, par Jawad Abdelkrim, MNHN
    - Des inventaires floristiques pour mesurer la dispersion des espèces végétales via les corridors ferroviaires, par Caterina Penone, MNHN
  • Suivi par radiotracking du déplacement des oiseaux en Seine-Saint-Denis
    Maxime Zucca, Natureparif
  • Mesure du déplacement des arthropodes et des micromammifères en milieu urbain par une méthode de capture
    Alan Vergnes, Université Paul Valéry Montpellier III
  • Passage de l’écologie scientifique à l’opérationnel
    Philippe Clergeau, professeur d’écologie, MNHN
    avec notamment la présentation de travaux sur les stratégies de mise œuvre des TVB en ville (diagnostics croisés, phasage dans le temps…) par le consortium « Trame Verte Urbaine » et des recherches d’ingénierie en cours sur l’implication des bâtiments végétalisés dans une continuité de fonctionnement écologique, par le consortium « Ecoville ».

Echanges avec les participants

12h45 : Déjeuner libre

13h45 : Différentes approches scientifiques pour concevoir des continuités écologiques et mesurer leur fonctionnement (suite)

  • Biodiversité végétale et délaissés dans l’aménagement urbain : contribution potentielle des délaissés urbains aux continuités écologiques
    Marion Brun, Université de Tours
  • Les végétations dans la définition d’une trame verte et bleue en Val-de-Seine
    Sébastien Filoche, directeur scientifique adjoint, CBNBP
  • Le tissu naturel urbain de Strasbourg, modélisation sur la base de l’Ecureuil roux et plan d’actions
    Eugénie Schwoertzig, Université de Strasbourg

Echanges avec les participants

14h45 : Actions pour favoriser la fonctionnalité des continuités écologiques urbaines
Toutes les interventions sont suivies de 5′ d’échanges avec les participants

  • Mobilisation des acteurs de la trame verte et bleue en Seine-Saint-Denis
    Laura Albaric, ODBU 93
  • Diagnostic de la trame verte et bleue à Paris
    Paul-Robert Takacs, Agence d’Ecologie Urbaine, Ville de Paris
  • Gestion écologique de talus ferroviaires et d’anciennes voies ferrées
    Yann Fradin, association Espaces
  • Restauration écologique des berges et milieux humides en Val-de-Marne
    Chloë Francisci, Paysagiste, Association Au fil de l’Eau
  • Orientations d’aménagement et de programmation Trame verte et bleue dans le PLU de la ville d’Issy-les-Moulineaux
    Judith Martinez, responsable Urbanisme opérationnel, ville d’Issy-les-Moulineaux

16h30 : Clôture par Mme Chantal JOUANNO, Vice-présidente de la Région Île-de-France, en charge de l’écologie et du développement durable de la Région Île-de-France.

Publié dans b. conférences, projections, rencontres & débats, Trames Verte et Bleue | Pas de Commentaire »

LE MINISTERE DE L’ECOLOGIE EXPLIQUE LA BIODIVERSITE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 13 mai 2015

voyez la très intéressante plaquette > http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/10004-11_biodiv-s-explique_def_light.pdf

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