FORMATION BOTANIQUE 2015 par l’Ecole Régionale d’été de Botanique
Posté par Paul-Robert TAKACS le 6 février 2015
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 6 février 2015
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 mars 2012
Influence de l’histoire
C’est le Roi Robert qui, au commencement du XIe siècle, acquit de divers seigneurs du Gâtinais des terrains dans la “forêt de Bière” où il aimait à chasser, et fit probablement construire le premier rendez-vous de chasse dans une clairière au coeur de la forêt, près de la Fontaine Bléaud, point de départ de l’agglomération bellifontaine.
Depuis, la plupart des souverains jusqu’à Napoléon III séjournèrent à Fontainebleau, agrandissant progressivement le château. La forêt, propriété du souverain, subit de nombreuses modifications de consistance: diminuée par des aliénations faites notamment par Saint Louis et Henri IV, elle fut agrandie par François 1er, Louis XIV et Louis XV. Bien national sous la Révolution elle fut rattachée au domaine de l’Etat en 1871.
La plus grande partie du territoire occupé par l’actuelle forêt de Fontainebleau semble avoir toujours gardé, au travers des vicissitudes de l’histoire, un caractère forestier. Si le couvert, la densité et la nature du manteau forestier ont considérablement varié au gré des évolutions de la société, la forêt doit sans doute à l’aridité de son sol et à l’absence de sources, ainsi qu’à la protection royale, de n’avoir jamais été défrichée et cultivée.
En revanche, grevée de droits d’usage et domaine de chasse royale, la végétation forestière a été très marquée par le pâturage et le gibier.
Gestion forestière
Pendant très longtemps, la forêt fut exploitée en « furetage » en prenant le bois selon les besoins là où il convenait. Plus tard se généralisa la méthode des coupes « à tire et aire ». Les coupes sont exploitées, de proche en proche, chaque année, pour une surface mesurée par un arpenteur et entourée par un chemin. Les forêts royales fournissaient sous Saint Louis le tiers des revenus du roi, le bois étant une matière première de grande valeur marchande. Pour obtenir des revenus réguliers, il fallait donc fixer un ordre pour les coupes.
La réformation de LA FALUERE (1716) constate l’état de surexploitation de la forêt (la moitié étant constituée de « vides ») et préconise d’importants travaux de régénération du chêne, par recépage et plantation. Après les grands chantiers de reboisement de chêne, le XVIIIe siècle connaît un nouveau tournant forestier décisif, avec l’introduction du pin sylvestre.
Diverses essences exotiques sont également introduites.
À partir de 1842, C.F. DENECOURT commence à réaliser ses fameuses promenades, faisant de Fontainebleau, en quelque sorte, le « berceau du tourisme forestier »…vocation qui prendra une nouvelle dimension en 1849, avec l’arrivée du train en forêt de Fontainebleau.
La fin du XIXe et le début du XXe siècle seront marqués par une série d’incendies spectaculaires, dont celui des Gorges de Franchard en 1894, et celui du Plateau de Bellevue
en 1904. Le feu marquera à nouveau la forêt lors de la deuxième guerre mondiale, par une nouvelle série d’incendies importants, en forêt de Fontainebleau comme dans le massif des Trois Pignons qui abrite un maquis de résistants. La guerre sera également à l’origine de récoltes considérables (250 000 m3 en 1945) avec notamment des coupes dans les cantons de la Tillaie, du Gros Fouteau et du Bas Bréau, pour approvisionner Paris en bois de chauffage et de boulange.
Le massif boisé de Fontainebleau (forêt de Fontainebleau, forêt des Trois Pignons et forêt de la Commanderie) occupe une étendue totale de 25 000 hectares dont 20 000 hectares actuellement domaniaux.
Les essences forestières les plus représentées sont :
Mesures de protection
Divers statuts coexistent et se superposent, chacun disposant de particularités qui lui sont propres. Ces statuts ne couvrent pas l’ensemble de la forêt mais seulement diverses parcelles plus ou moins intéressantes au niveau environnemental et économique.
Forêt de protection
Richesse floristique et faunistique
La richesse floristique est attestée par l’existence en autre de 1 500 plantes vasculaires, 480 bryophytes, 604 algues, 1 700 champignons et 440 lichens.
La richesse faunistique est également considérable : plus de 200 espèces d’oiseaux dont 102 nicheuses, 54 espèces de mammifères, 12 espèces d’amphibiens, 11 espèces de reptiles, 98 espèces de mollusques, plus de 370 espèces d’Hétéroptères, environ 3500 espèces de Coléoptères, 1640 espèces de Lépidoptères, 57 espèces d’Orthoptères et 46 espèces d’Odonates ; le nombre d’espèces de Diptères est quant à lui estimé à 10000 (données ANVL).
Sources
ONF. Plan d’Aménagement Forestier 1996/2015
ONF. Fiche N° 8-0 : La foret de Fontainebleau, l’écologie à la sylviculture. 4 p.
Pour en savoir plus, consulter : http://www.anvl.fr/
Auteur
Sébastien Leblond (MNHN / Service du Patrimoine Naturel / Dpt Systématique et Evolution)
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 5 mai 2011
article « Sauvages de ma rue, l’observatoire des plantes sauvages urbaines », d’Adrien GENESTE sur innovcity.fr (02.05.11)
Présenté le 28 avril dernier dans le cadre du programme Vigie-Nature en partenariat avec le Muséum national d’Histoire Naturelle et le réseau Tela Botanica, l’observatoire « Sauvages de ma rue » offrira dès le 3 mai la possibilité aux citoyens de la région parisienne de découvrir et de recenser à des fins scientifiques, la flore sauvage qui peuple leurs rues.
Présentée comme le nouvel observatoire sur les plantes que l’on peut rencontrer dans nos villes, « Sauvages de ma rue » s’appuie sur un principe de science participative ouverte à tous afin de répondre à diverses questions que se posent les scientifiques en matière d’écologie urbaine.
Un protocole d’identification pensé pour le grand public
A l’origine, il y a les oiseaux. Qu’un réseau d’ornithologues amateurs recensait dans le cadre du programme Vigie-nature dès 1989, sous la houlette du Muséum national d’Histoire naturelle. Le programme s’est ensuite étendu au grand public avec l’Observatoire de la Biodiversité des Jardins en 2006 et l’Observatoire des Bourdons en 2008. Le SPIPOLL (acronyme de Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs) est le dernier à avoir vu le jour il y a un an, juste avant le petit dernier, « Sauvages de ma rue ».
Pour permettre à tous types de publics de participer à ce programme scientifique, la mise en place d’un protocole d’identification des plantes clair et simple d’utilisation s’imposait. Pour ce faire, le livre « Sauvages de ma rue – Guide des plantes sauvages des villes de la région parisienne » présente pas moins de 100 espèces de plantes sauvages parmi les plus répandues dans les rues, les chemins et les parcs de la région parisienne. Accessible dans un premier temps dans les librairies au prix de 10 euros, ce petit manuel pratique pour des personnes sans formation préalable, présente chaque espèce sous forme de fiche, complétée par des photographies permettant d’affiner l’observation. Ainsi, au fil des découvertes, les scientifiques en herbe auront le plaisir de découvrir que les espèces qu’ils considéraient par le passé comme de vulgaires mauvaises herbes peuvent avoir des vertus qui leurs étaient jusqu’alors inconnues. Pour participer, les observateurs doivent choisir une rue à inventorier, la parcourir pour relever l’ensemble des endroits où se nichent des plantes sauvages, identifier les espèces à l’aide du guide, les lister puis saisir le résultat de ces observations sur le site dédié.
Sciences participatives
En plus de permettre à tout un chacun de se familiariser avec les espèces de plantes qui poussent autour de chez lui, « Sauvages de ma rue » offre la possibilité aux acteurs de ce mouvement de participer activement à l’inventaire de la flore des villes. Se basant sur ce recueil de données, les scientifiques du Muséum et d’autres organismes de recherche pourront affiner leurs travaux de recherche. Ce principe de collaboration entre le grand public et le monde scientifique entre dans le cadre des sciences participatives. Le principe est un peu le même que dans les transports : plus le nombre de données envoyé par les usagers est important, plus le seuil critique d’informations pertinentes nécessaires est atteint pour aider la communauté.
Accessible uniquement en région parisienne pour l’instant, le projet « Sauvages de ma rue » devrait s’étendre à d’autres villes d’ici 2012. Tela Botanica, le réseau des botanistes francophones sera chargé de ce déploiement auprès des municipalités qui se montreront intéressées. Des guides botaniques adaptés à chaque région concernée seront alors mis en vente dans les villes de province.
Contact : contact@innovcity.com
Crédits photos : Muséum national d’Histoire naturelle / Bernard Faye
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