la Renouée du Japon (Fallopia japonica) : plante invasive = indésirable

Posté par Paul-Robert TAKACS le 4 mars 2014

la Renouée du Japon : plante invasive

la Renouée du Japon : plante invasive

La Renouée du Japon / Fallopia japonica, originaire d’Asie orientale, est une plante invasive très préoccupante en France et plus largement dans les régions tempérées (Europe, Amérique…), où elle est connue et reconnue parmi les 100 plantes les plus préoccupantes par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Très vigoureuse, d’une croissance très rapide, elle progresse par tache et en profondeur grâce au fonctionnement de son rhizome, connu pour pouvoir descendre jusqu’à 3 voire 5 m de profondeur. Très exclusive, elle s’accapare la tache de végétation, notamment par la densité de son rhizome ; elle est ensuite très difficile à éliminer : la tentation d’utiliser des produits chimiques sera grande mais s’avérerait inefficace.

Du point de vue réglementaire, il n’existe pas, en France, d’interdiction nationale de la cultiver, planter… Il n’y a que des arrêtés locaux (régionaux, départementaux, municipaux… ), mais pas  à Paris. Cependant, étant entendu que l’introduction d’espèces végétales et animales étrangères est la seconde raison d’érosion de la biodiversité dans le monde, la Ville de Paris ne la produit, ne la commande, ne la plante plus.

S’il n’y a pas actuellement de disposition légale, interdisant de manière plus vigoureuse le commerce, échange, plantation, déplacement… de plantes invasives, leur culture vient en opposition évidente avec les mesures en faveur de la biodiversité régionale. Or il est généralement peu connu (donc souhaitable de faire connaître) une caractéristique peu connue de la Renouée du Japon et/ou ses hybrides : ses racines émettent des composés allélotoxiques (toxiques pour des plantes d’autres espèces) qui conduisent à la nécrose des racines des plantes venant à proximité, donc à leur mort (cf. http://www.cbnbl.org/IMG/pdf/Fiche_Fallopia.pdf). Concernant la faune associée, pour plus de 80 animaux associés à la plante dans son aire de répartition naturelle, où ils la régulent (et où elle n’est donc, par conséquent, bien entendu pas invasive !) on ne connaît, je crois, que 2 animaux quoi en veulent (mangent) dans nos régions.

A propos de l’avenir. On répond en général qu’elle ne risque pas de s’étendre, parce qu’elle ne produit pas de graines. En effet, l’espèce étant dioïque, et étant entendu qu’on n’aurait que le clone d’un sexe, les fleurs ne peuvent pas être fécondées donc donner de graines. Ce qui signifie quand même que toutes ces plantes que nous connaissons ne seraient issues que de multiplication végétative volontaire + involontaire… Or, d’autres espèces ont été importées, et notamment du sexe qui manquait. Et des hybrides auraient déjà été observés. Ce qui est une très TRES mauvaise nouvelle, compte tenu de la Loi de la Vigueur de l’Hybride.

Un dernier point : revenons au fondement : pourquoi la cultiver, au fait ?

Publié dans 3. à la présence des plantes invasives, dangers des plantes invasives | 3 Commentaires »

Le sel : un défi à la vie végétale

Posté par Paul-Robert TAKACS le 17 janvier 2014

 

Par exemple au bord de la mer, mais aussi, à l’intérieur des terres, dans des secteurs où le sel s’accumule (régions de lacs salés, mines de sel…), les plantes non adaptées meurent par empoisonnement au sel et/ou parce qu’elles ne peuvent pas absorber l’eau, retenue dans les sols.

 

Survivre au sel

 

La flore typique des milieux salés, celle qui leur est adaptée, est composée des halophytes (du gr. halos, sel) :

 

  • les halophytes facultatives supportent seulement le sel : elles n’en ont pas besoin pour croître ; on les trouve donc aussi (surtout ?) sur des sols non salés ;
  • les halophytes obligatoires, qui ont besoin de sel pour croître et qu’on ne trouve, donc, que dans des endroits salés.

 

Adaptations au sel des halophytes

 

  • filtrent l’eau salée au niveau des racines et nje laissent pas entrer le sel
  • ou absorbent l’eau salée puis éxpulsent le sel par des pores ou glandes spécialisées (à sel) et stockent l’eau douce dans des tissus folioaires et/ou dans d’autres tissus :

glandes à sel d'Atriplex

Scanning electron micrographs of a transverse section through a young leaf (a) and a surface view of a mature leaf (b) of Atriplex semilunaris. Leaves on many Atriplex species are covered by trichomes (enlarged into salt bladders) that form a dense and water-repellent silvery layer on both surfaces. More than 50% of salt entering leaves can be subsequently secreted into these bladders by their intensely cytoplasmic stalk cells. Bladders swell during leaf expansion and eventually rupture to release their contents, revealing extensive elongation of stalk cells in this particular species. SB = swollen bladder, CB = collapsed bladder, E = epidermis, M = mesophyll and S = stalk. Scale bars = 50 µm (Scanning electron micrographs courtesy Richard Storey)

 

 Le sel en ville

Sel de déneigement, étals des poissonniers sur les marchés… : le contexte urbain ne met pas forcément les plantes au régime sans sel ;-)

Les arbres sont, selon le côté où l’on se place, plus ou moins résistants ou sensibles au sel : on avait pour habitude de choisir l’Ailanthe pour border les marchés pour sa capacité à résister au sel :-(

NaCl mais pas seulement

Quand des plantes sont relativement résistantes au sel, elles le sont parfois aussi à d’autres composés chimiques. C’est souvent le cas parce qu’elles sont en fait sobres pour leur consommation d’eau : pas d’eau, pas de sel(s) !

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plantes régionales des pelouses calcaires

Posté par Paul-Robert TAKACS le 26 novembre 2013

Briza media / Amourette / 72

Campanula glomerata / Campanule agglomérée / 76

Cornus mas / Cornouiller mâle / 28

Cornus sanguinea / Cornouiller sanguin / 29

Festuca ovina / Fétuque des moutons / 90

Helianthemum apenninum / Hélianthème des Apennins / 95

Pulsatilla vulgaris / Anémone pulsatille / 128

Rosa pimpinellifolia / Rosier pimprenelle / 42

Salvia pratensis / Sauge des prés / 131

Scabiosa colombaria / Scabieuse colombaire / 133

Stipa pennata / Stipe de France / 139

 

Extrait du document « Guide des plantes natives du Bassin Parisien produites par la Ville de Paris », publié sur : http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2013/11/20/planter-des-vegetaux-indigenes-dile-de-france/ 

Les numéros renvoient aux fiches descriptives illustrées de chaque espèce.

Publié dans 3. au pH basique (sols calcaires) | Pas de Commentaire »

plantes régionales des prairies humides à fraîches

Posté par Paul-Robert TAKACS le 26 novembre 2013

Achillea ptarmica / Achillée sternutatoire / 59

Ajuga genevensis / Bugle de Genève / 60

Ajuga reptans / Bugle rampante / 61

Calamagrostis epigejos / Calamagrostide commun / 74

Carex pendula / Laîche à épis pendants / 80

Centaurea jacea subsp.nigra / Centauré noire / 81

Centaurea scabiosa / Centaurée scabieuse / 82

Crataegus monogyna / Aubépine à un style / 4

Filipendula ulmaria / Reine des prés / 91

Galium verum / Gaillet vrai / 93

Hypericum perforatum / Millepertuis perforé / 99

Jasione montana / Jasione des montagnes / 103

Juncus effusus / Jonc à inflorescences éparses / 104

Juncus inflexus / Jonc glauque / 105

Lathyrus pratensis / Gesse des près / 107

Mentha suaveolens / Menthe à feuilles rondes / 117

Origanum vulgare / Origan commun / 118

Primula veris / Primevère officinale / 126

Primula vulgaris / Primevère acaule / 127

Silene flos-cuculi / Lychnide fleur de coucou / 136

Symphytum officinale / Grande consoude / 140

 

Extrait du document « Guide des plantes natives du Bassin Parisien produites par la Ville de Paris », publié sur : http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2013/11/20/planter-des-vegetaux-indigenes-dile-de-france/ 

Les numéros renvoient aux fiches descriptives illustrées de chaque espèce.

Publié dans 5. aux milieux humides & aquatiques | Pas de Commentaire »

plantes régionales des sols piétinés

Posté par Paul-Robert TAKACS le 26 novembre 2013

Achillea millefolium / Achillée millefeuille / 58

Bellis perennis / Pâquerette / 70

 

Extrait du document « Guide des plantes natives du Bassin Parisien produites par la Ville de Paris », publié sur : http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2013/11/20/planter-des-vegetaux-indigenes-dile-de-france/ 

Les numéros renvoient aux fiches descriptives illustrées de chaque espèce.

Publié dans 7. au contexte urbain | Pas de Commentaire »

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