faire la différence entre 3 espèces de Primevères
Posté par Paul-Robert TAKACS le 7 avril 2015
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 7 avril 2015
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 17 octobre 2014
d’après le texte original d’Angela Bolis
De l’aspirine aux anticancéreux, le monde végétal a apporté à l’industrie pharmaceutique la matière première à la fabrication d’une grande partie de ses médicaments.
La morphine, principal remède contre la douleur, est extraite du pavot ; la quinine, utilisée comme antipaludique, provient des quinquinas ; l’aspirine, elle, trouve son origine dans le saule blanc ou la reine-des-prés. « L’industrie pharmaceutique naît au XIXe siècle à partir des plantes, relève Jacques Fleurentin, président de la Société française d’ethnopharmacologie. Il y a d’un côté les plantes médicinales, qui forment déjà le fonds de toute la médecine traditionnelle, et de l’autre, les plantes toxiques, qui intéressent tout particulièrement la chimie. La digitale, par exemple, est un poison pour le cœur, mais isolée chimiquement et à très faible dose, sa substance active peut aussi le soigner : de cardiotoxique, elle devient alors cardiotonique. »
En 2006, près du quart des 508 milliards d’euros du marché pharmaceutique provenait en partie au moins de substances naturelles, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Chez Pierre Fabre, en pointe dans ces recherches, environ 35 % du chiffre d’affaires vient des plantes, d’après Bruno David, directeur des approvisionnements et de la botanique du laboratoire pharmaceutique. Celui-ci commercialise depuis 1989 un médicament majeur dans la lutte contre le cancer du sein et du poumon, dont le principe actif est issu de la pervenche de Madagascar.
Au laboratoire Pierre Fabre comme dans les plus grands groupes pharmaceutiques, la recherche sur les substances naturelles connaît un tournant dans les années 1990, avec l’arrivée d’une nouvelle technologie : le criblage haut débit. Des robots se mettent à analyser des milliers d’extraits végétaux par jour pour y détecter des molécules actives, susceptibles d’être efficaces contre telle ou telle pathologie.
La méthode exige un nombre considérable de substances naturelles à passer au crible. Laboratoires et centres de recherche étoffent donc leurs collections végétales à l’aide de campagnes de prospection dans les forêts et autres écosystèmes les plus riches en biodiversité.
Quand Pierre Fabre adopte le criblage robotisé, en 1998, il complète rapidement les quelques dizaines de plantes qu’il étudiait alors pour constituer une collection de désormais 16 000 échantillons botaniques, et cribler entre 50 000 et 100 000 extraits biologiques par jour. « Au début, on récupérait même des plantes de balcons ou dans les parcs à Toulouse, se souvient Bruno David, qui est lui-même parti prospecter sur le terrain aux quatre coins du globe. On cherchait un peu au hasard. Pour nous, toute plante est un sac de molécules d’une grande diversité chimique, formatées pour agir sur le vivant, donc qui ont potentiellement une utilité. »
Dans le public aussi, bioprospection et criblage robotisé connaissent leur heure de gloire. A l’Institut de chimie des substances naturelles (ICSN) du CNRS de Gif-sur-Yvette (Essonne), Marc Litaudon et Vincent Dumontet ont ainsi établi des collaborations officielles avec la Malaisie, le Vietnam, Madagascar, l’Ouganda, la Guyane ou encore la Nouvelle-Calédonie pour collecter des plantes – jusqu’à 6 000 aujourd’hui. Celles-ci sont récoltées sur le terrain, identifiées, puis séchées et extraites par des solvants, jusqu’à aboutir à un extrait végétal mis en plaque dans de petits tubes, prêts pour le criblage. Si une molécule active est alors détectée, le chimiste l’isole, puis identifie sa structure, afin de la reproduire intégralement, par synthèse, ou la modifier en partie, par hémisynthèse. Le but : aboutir à une molécule unique, simplifiée et améliorée, facile à produire en laboratoire.
C’est grâce à ces travaux d’hémisynthèse que l’ICSN a découvert le principe actif d’un des premiers médicaments anticancéreux en termes de chiffres d’affaires, le taxotère, mis sur le marché en 1995 par Sanofi. « Dans les années 1960, des équipes américaines ont criblé 118 000 extraits issus de 35 000 plantes pour la recherche sur le cancer », explique Françoise Guéritte, une des chercheuses de l’équipe à l’origine de la découverte. Parmi ces extraits, une molécule active est détectée dans l’if du Pacifique, un arbre récolté aux Etats-Unis : le taxol. Mais la molécule se trouve en si petite quantité dans son écorce que les abattages intensifs pour produire le médicament mettent en péril l’espèce. La solution viendra de l’ICSN : « plusieurs ifs européens avaient été coupés dans le parc du CNRS pour faire une route, se souvient Françoise Guéritte. L’équipe en a profité pour récupérer les extraits végétaux et a mis au point un test pour évaluer leur activité biologique ». Résultat : une molécule de structure plus simple que le taxol est découverte, en bien plus grande quantité, et cette fois dans les feuilles de l’if. Après quelques modifications chimiques, le taxotère était né, et se révéla même deux fois plus actif que son prédécesseur.
L’image d’un guérisseur aiguillant la recherche pharmaceutique grâce à ses fameux « savoirs locaux », semble une fois encore bien éloigné de la pratique. Certes, les effets des plantes utilisées dans la médecine traditionnelle sont confirmés dans trois quarts des cas par les ethnopharmacologues, d’après Jacques Fleurentin. Et certains laboratoires s’y sont intéressés de près, comme Shaman pharmaceuticals – qui a depuis fait faillite. Mais en l’absence de retours sur investissement, l’industrie pharmaceutique s’en est rapidement détournée. Peut-être parce que les laboratoires voulaient, justement, éviter toute insécurité juridique autour d’éventuels droits de propriété intellectuelle que pourraient revendiquer les communautés utilisant ces plantes. Mais aussi parce que ces connaissances ne sont pas forcément adaptées à leurs besoins. Il n’est pas certain qu’elles présentent un net avantage par rapport aux nombreuses substances déjà sur le marché, surtout pour les pathologies qui suscitent le plus d’efforts de recherche, comme le cancer. Pas évident, non plus, que les préparations des guérisseurs soient facilement commercialisables : il s’agit souvent d’un mélange de plantes fraîches, ou de plantes dont plusieurs molécules agissent en convergence. Tout l’inverse de ce que cherche l’industrie pharmaceutique : une molécule unique, isolable et brevetable.
pour le texte complet voir : http://www.lemonde.fr/planete/visuel/2014/10/11/de-la-plante-au-medicament_4504158_3244.html
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 12 septembre 2014
Type d’offre : Emploi
retrouvez l’info sur > http://www.recrutement-mairie.lyon.fr/fo_annonce_voir.php?id=2581&view_zoom=1
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 28 mai 2011
* en pharmacie. J’arrive moi-même à quelque chose même sans cet ingrédient.
Laisser faire plusieurs jours (5-6-7 jours), tout en remuant, idéalement plusieurs fois par jour, avec une cuillère en bois, jusqu’à une bonne multiplication des bulles (fermentation).
Transvaser cette boisson pétillante, désaltérante et rafraîchissante, en bouteilles à bouchon vissable.
Servir frais!
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Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 mai 2011
À part ma limonade (qui a bien du succès ma foi !) , Thierry R. me fait savoir d’autres qualités de la plante (Sambucus nigra pour les initiés) :
« Je fais une délicieuse gelée avec les fleurs marinées dans de l’eau et cuite avec de l’agar agar et une autre avec les fruits plus tard dans la saison. Ainsi qu’une crème de sureau que je prépare comme la crème de cassis de bourgogne et qui donne de délicieux kirs d’hiver (adoucit la gorge en plus). »
Thierry rajoute, dans un autre genre « J’ai lu aussi dans la gazette des jardins que le sureau éloignait les taupes, qu’il permettait d’éloigner aussi les sticots qui adorent s’installer dans les pommes. »
Il faudra qu’il nous dise si « sticots » est une race régionale…
Bonnes plantations à tous !
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