BASES DE DONNEES DES PLANTES SAUVAGES EN ÎLE-DE-FRANCE

Posté par Paul-Robert TAKACS le 8 avril 2016

Vous connaissiez SERENA ? Oubliez-la : on est passés à CETTIA !

BASES DE DONNEES DES PLANTES SAUVAGES EN ÎLE-DE-FRANCE dans 1. inventorier pour connaître couv_cettiaidf-300x151

Si vous produisez des données d’observation de flore (telle espèce, à tel endroit, tel jour, par tel observateur), vous avez, tous désormais que vous soyez botaniste averti ou pas, la possibilité d’entrer vos observations sur une nouvelle base de données partagée : CETTIA.

Cette base en ligne correspond à un site de saisie et de consultation des données naturalistes (flore, mais aussi faune, mycètes…) produites en Ile-de-France.

La base accepte évidemment toutes les données portant sur des espèces indigènes, à plus forte raison les plantes régionales, qu’elles aient le statut de natives ou de naturalisées. Les espèces exotiques et variétés horticoles sont acceptées si elles sont subspontanées. Les plantes introduites, cultivées dans les jardins, mais ne s’en échappant pas, ne font pas partie du périmètre de la base. La validation des données se fait par les pairs.

Que vous entriez ou non des données, une fois inscrit, vous obtenez un droit d’accès aux données contenues dans la base, sauf les données cachées.

NATUREPARIF coordonne la migration sur CETTIA des données qui avaient été saisies sur d’autres bases de données institutionnelles, dont SERENA. C’est aussi l’agence qui organise régulièrement des formations à la prise en main de CETTIA, alors n’hésitez pas à vous inscrire !

FLORA : base de données de référence de la flore sauvage en Île-de-France

La base de données de référence, scientifique, dédiée à la flore « sauvage » d’Île-de-France, est FLORA. Au moins pour le moment, la saisie de données dans FLORA se fait exclusivement par les membres du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP).

Les données floristiques issues de CETTIA vont alimenter FLORA par trains réguliers de données, sans que CETTIA soit la seule source de données de FLORA, après validation des données par le CBNBP. FLORA n’est donc qu’une base de consultation. Il est possible d’y demander accès (droit de lecture).

Avertissement

Pour mémoire, CETTIA comme FLORA, ne rendent compte que de la part « sauvage » de la flore de la région, non de la totalité de la végétation. Notamment en ville, et à plus forte raison à Paris, vu la nature de la végétation des parcs & jardins, la nuance est de taille !

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COURS PUBLIC DE BOTANIQUE / APPROFONDISSEMENT

Posté par Paul-Robert TAKACS le 27 mars 2016

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mes enseignements en cours du soir ont été supprimés : désolé

2 cycles indépendants & complémentaires : Initiation (par Thierry CORNU) & Approfondissement (par Paul-Robert TAKÁCS), sous réserve d’avoir suivi l’Initiation ou de justifier d’un niveau suffisant.

prochaines inscriptions : en ligne, à l’adresse https://cma.paris.fr

  • pour l’Initiation : inscriptions jusqu’au 7 septembre 2015 
  • pour l’Approfondissement (Paul-Robert TAKÁCS) : inscriptions du 1er au 29 mars 2016 

organisateur : Ville de Paris / Direction des Affaires Scolaires / Bureau des Cours Municipaux pour Adultes

calendrier : 2 modules, indépendants mais complémentaires, chacun de 8 séances de 3 heures :

  • Initiation (Thierry CORNU) : samedi 11 octobre > samedi 13 décembre 2015
  • Approfondissement (Paul-Robert TAKÁCS) : mardi 3 mai > samedi 18 juin 2016

programme de l’Initiation (Thierry CORNU) :

  • le végétal dans le monde vivant
  • diversité des parties végétatives et reproductrices
  • classification botanique
  • identification et nom des plantes : utilisation de flores et d’autres guides d’identification ; confection d’un herbier

programme & calendrier de l’Approfondissement (Paul-Robert TAKÁCS) :

programme Botanique Approfondissement 2016 validé

durée : cours semestriels de 8 x 3h = 24h, calés sur le calendrier scolaire (s’interrompent pendant les vacances scolaires)

périodicité : 3 heures / semaine, le mardi de 18h à 21h à l’école élémentaire ou les samedi de 14h00 à 17h00 ou de 10h00 à 13h00 en extérieur

lieux : j’enseigne moi-même sur le site de l’École élémentaire du 11, rue Buffon (5e)

prix : 118 euros / cycle de 24h

autres renseignements : contactez-moi en laissant un Commentaire sur cet article

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ADAPTATION DES PLANTES AUX SOLS POLLUES : LE CAS DE L’ARABETTE DE HALLER

Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016

Arabidopsis halleri (image du domaine public)

Arabidopsis halleri (image du domaine public)

Des études récentes ont démontré le rôle du gène HMA4, dans le processus de résistance de l’Arabette de Haller Arabidopsis halleri à des sols dits pollués.

Le gène en question serait plus exactement responsable de l’hyperaccumulation dans la plante de métaux lourds, notamment du Zinc : à hauteur de 3% de son poids sec – à rapporter à la bien plus faible charge supportable par sa cousine, l’Arabette des dames Arabidopis thaliana : 0,01%

Accumuler le problème : drôle de manière de résister non ?!

 

lu dans La Garance Voyageuse, n°109 / printemps 2015,

qui rapporte un texte lu sur un panneau d’information du Parc Péru, à Auby

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DES PLANTES ADAPTEES A DES SOLS POLLUES

Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016

Très intéressant article sur Les pelouses calaminaires, par Guillaume LEMOINE & Maxime PAUWELS, à découvrir dans La Garance Voyageuse n° 109 / printemps 2015 !

pelouse calaminaire au Parc Péru à Auby (photo Guillaume LEMOINE)

pelouse calaminaire au Parc Péru à Auby (photo Guillaume LEMOINE)

Il y est question des plantes métallophytes, qui se développent depuis les activités métallurgiques du XIXe s., sur des milliers d’hectares, dans la région Nord – Pas de Calais, sur les sites où des déchets, scories et retombées de fumées d’exploitation de minerais à zinc et plomb.

Le cortège floristique en question est nommé le Violetalia calaminariae en phytosociologique, puisqu’il contient la Pensée calaminaire Viola lutea subsp. calaminaria. On y rencontre aussi typiquement la mousse Scopelophila cataractae, l’Arabette de Haller Arabidopsis halleri, l’Armérie de Haller Armeria maritima subsp. halleri et le Silène humble Silene vulgaris var. humilis.

Il semblerait que plusieurs espèces aient été introduites d’autres régions d’Europe, involontairement ou volontairement : l’Arabette de Haller pourrait avoir été introduite comme mellifère, probablement des montagnes allemandes, par un directeur des usines de métallurgie, vers 1920-1925. Le Silène humble serait en revanche une variété locale, issue de populations proches de l’espèce type Silene vulgaris.

Ces paysages de pelouses métallicoles, ont été désignés comme sites Natura 2000 et protégés à ce titre, qui permettent de protéger ces plantes d’origine allochtone, mais formant dans les secteurs en question de France des populations endémiques. Et avec elles, des espèces animales plus ou moins rares, elles aussi adaptées.

A une plantation qui fonctionne de Peuplier euro-américain Populus x canadensis, sur l’un des sites, s’ajoute dans plusieurs sites une dynamique de colonisation spontanée, notamment par le Fromental élevé Arrhenatherum elatius. Qui pose problème, car le tapis de matière organique non dégradée qu’il génère, fait concurrence à l’Arabette et à l’Armérie de Haller, qui apprécient les milieux ouverts, voire écorchés.

L’article se conclut par une belle question de conservation : « Protéger un espace pollué : une démarche paradoxale ? »

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LES ANIMAUX (RE-)CONNAISSENT LES PLANTES

Posté par Paul-Robert TAKACS le 1 février 2016

  • Parmi les insectes pollinisateurs, les bourdons sont capables d’apprendre à reconnaître puis de rechercher des plantes capables de leur offrir davantage de nectar que d’autres. En contexte expérimental, ils recherchent plus activement des fleurs artificielles contenant des récompenses de nectar plus importantes, caractérisées par différents profils d’émissions de lumière polarisée. (adapté d’une brève de La Garance voyageuse n° 109 / Printemps 2015)
  • On a montré notamment chez des grands singes africains, leur capacité à rechercher des plantes pour les utiliser de manière auto-thérapeutique. Ce n’est bien entendu pas l’apanage des grands singes : l’écorçage de certains arbres par les Cervidés en est un autre exemple dans nos régions : les Saules permettent une auto-vermifugation au Cerf élaphe grâce aux tanins, etc. Le problème conceptuel dans ce cas est que les plantes attireraient ainsi des herbivores – ce qui est à l’opposé de l’idée, plus facile à admettre, de répulsion des herbivores par différents dispositifs végétaux !

Publié dans 1. aux agents de la pollinisation, 1. fécondation, 3. aux herbivores | Pas de Commentaire »

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